Yasgur Island vu par le blog Au fil des mots
Déjà conquise par cet auteur avec L’Objet de mon affection de Louis Lucas, je me suis laissée tenter par son dernier roman. Avec lui, on ne sait jamais à quoi s’attendre, sauf à de la bonne lecture !
Quel mystère lorsqu’on lit la naissance de cette Yasgur Island : « L’histoire de Yasgur Island est née d’un rêve, un rêve que Louis Lucas a fait grandir dans son esprit, un rêve qui témoigne de sa nostalgie d’une époque qu’il n’a pas connue.«
Ok, il l’a écrit sous acide. Nous voilà directement dans l’ambiance !
On découvre Jullian, carriériste en plein essor. Il retrouve par hasard son ami d’études, parti sauver le monde. C’est un tout homme qui revient de ses voyages humanitaires. Son projet un peu fou est de faire revivre l’esprit de Woodstock, dans un parc à thème. Jullian se laisse tenter par l’aventure…
Quel plaisir de retrouver monsieur Louis Lucas !
Enfin de la vraie littérature ! C’est beau. C’est intelligent. C’est doux. On apprend. Les mots sont harmonieux. Bref, il manie la langue française d’une plume très habile.
Niveau trame, l’auteur nous emmène dans une rémanence de Woodstock et c’est magnifiquement mis en œuvre. Sa culture énorme sur le sujet nous accompagne entre folk et histoire. C’est un plaisir de (re)découvrir cette époque où l’on pouvait s’autoriser à rêver d’autres choses.
Cependant, sournoisement, insidieusement, il distille des éléments tendancieux qui amènent le lecteur attentif que nous sommes, sur un sentiment de gêne.
Très vite, s’ installe un climat différent à l’esprit des 60’s, un climat totalement différent du début de l’ouvrage. Tout monte en apothéose jusqu’à un twist époustouflant ou dramatique. Au choix.
Monsieur Lucas arrive encore à nous surprendre ! Il ne se contente pas d’un seul genre, on sort des cases et c’est grisant. Il se fait plaisir et nous entraîne à sa suite. Et, au passage, on note le petit tacle ô combien bien placé à la société actuelle et au consumérisme.
Bref, j’ai adoré ! Yasgur Island est subtil, surprenant et généreux. A vous de le découvrir !
L'avenir de l'Artois du 27 avril 2022
La Voix du Nord
7 décembre 2018
Les aventures de William Burghendin
Tome 1 : L'énigme Herbindung
Frifrildi sur Babelio
J'ai découvert la plume de Louis Lucas ici sur Babelio avec L'objet de mon affection. Avec ce deuxième roman, il nous fait découvrir une autre facette de son écriture. De la romance au roman d'aventures… une belle réussite.
Dès les premières lignes, j'ai été conquise par le personnage de William. Il est impossible de ne pas s'attacher à ce petit « bonhomme » de 10 ans. Il est terrible.
William a perdu son père et essaie de trouver un nouvel équilibre avec sa mère bibliothécaire. Quand celle-ci doit partir au chevet de sa propre mère, elle le confie à Mélodie la baby-sitter. Avant de partir elle n'exige qu'une seule chose : qu'il ne s'approche pas du mystérieux nouveau vieux voisin.
Un mystère plus tard, voilà cet improbable trio emporté dans une aventure à énigmes… mais je ne peux pas en dire plus sans vous gâcher le plaisir de la découverte.
Sur la fin j'ai été très émue… j'ai encore pleuré dans le train. C'est intolérable !
A mon sens, le thème principal du livre est l'absence du père. Un thème très austérien il me semble ? Un thème cher à mon coeur.
Il y aura un tome 2, en voilà une bonne nouvelle !
Merci à Louis pour sa belle dédicace ! Pour le remercier je vais ranger ses livres sur la planche « Paul Auster » de ma bibliothèque. Ils seront ainsi en bonne compagnie ^_^
jtrtablink sur Babelio
Vous aimez voyager ? Dans ce cas, n'hésitez pas une seconde, embarquez dans ce livre… Avant même de commencer la lecture, le ton est donné par la superbe couverture: un enfant, face à l'océan, qui regarde l'horizon à perte de vue. Une image poétique. L'invitation au rêve, au voyage est là et… voyage, il y aura… Dans un univers différent de celui de son premier roman, (le très réussi « L'objet de mon affection ») Louis Lucas nous entraîne dans une aventure palpitante où William, un enfant accompagné de sa baby-sitter et de son mystérieux voisin, va partir résoudre une énigme sur une île. Sur la forme, la plume de Louis Lucas a gardé sa beauté intacte, et offre à cette histoire un charme assez… irrésistible au fil des pages. Sa plume inspirée restitue parfaitement l'innocence de William, et l'on s'attache dès le début à ce jeune garçon intrépide, rêveur et à l'esprit aventurier. le choix d'avoir écrit du point de vue de l'enfant, renforce ce sentiment. Sur le fond, si l'aventure est belle et bien présente, rythmée, sans temps mort, il se cache une quête derrière l'énigme, conférant une profondeur au récit, un beau supplément d'âme. Sans rien dévoiler de l'histoire, les thèmes du pardon, de l'absence sont dans l'air. Et ils donnent lieu à une fin très émouvante… Et il y a le regard de l'auteur, aussi. Ce regard sensible qui le démarquait déjà tellement dans son premier roman. Se lancer dans l'écriture de plusieurs tomes est toujours risqué pour un auteur, mais le pari est réussi haut la main. On referme ce premier volet et on a qu'une envie : celle de suivre encore William ! de partir avec lui. On espère le retrouver dans ses prochaines aventures, sur une autre contrée lointaine, très bientôt ! Il serait dommage de dévoiler ce lieu annoncé à la fin tant il attise la curiosité. Pour finir, il y a un élément que je trouve aussi très émouvant, Louis Lucas dédie, entre autres, ce livre à son fils. Nul doute que dans quelques années, il lira ce roman avec des étoiles plein les yeux…
Chantal sur Amazon
Un garcon debrouillard et curieux,une babysitter deluree,un vieillard aigri qui partent a l aventure dans une ile .c est agreable de les suivre sur les traces de victor hugo et de visiter guernesey.on s amuse de la complicite entre les deux apprentis detectives et on est impatient de decouvrir la suite....superbe couverture aussi et un papier agreable au toucher et a la lecture
remier contact avec ce roman et le résumé en quatrième de couverture ne nous apprend pas grand chose sur la trame. Quel auteur mystérieux… J’ai tout de même craqué sur cet ouvrage car Louis Lucas m’avait séduite avec son premier roman L’Objet de mon affection de Louis Lucas.
Premier constat, le livre est un peu cher… Non pas que la qualité rime forcement avec quantité mais les éditeurs se sont fait plaisir…
Bref! Je me plonge dans ce roman et je plonge dans mon enfance. Louis LUCAS m’entraine avec nostalgie dans les classiques de mon enfance tel que les « Goonies » (de Richard DONNER, 1985). Ici, le héros a 10 ans et nous entraîne dans une quête, celle de ses origines.
William est orphelin de père depuis que celui a disparu mystérieusement en allant au travail. Il vit avec sa maman et essaye de surpasser le drame jusqu’au jour où un nouveau voisin débarque. Sa maman semble le connaître et son arrivée ne semble pas lui faire plaisir.
Un autre mystère s’installe lorsque William reçoit une étrange missive qui le conduit sur l’île de Guernesey. Avec sa baby-sitter Mélodie, ils poursuivent une chimère, un rêve, un passé ou simplement une vérité.
Plus on avance dans notre lecture et plus le mystère s’épaissit.
Je suis épatée de la tournure que prend le roman. On plonge dans une chasse au trésor probable sans évènements incongrus, une quête qui peut arriver. Louis Lucas a pensé son récit avec des vraisemblances rassurantes dans un contexte réel. Ici, le sponsor du voyage est Mélodie, pas de riche famille avec privilèges. Les héros voyagent comme tout le monde : avion, taxi et à l’ancienne à pied.
On rencontre un jeune garçon plutôt doué mais pas le super-héros qui sait tout, qui ne doute jamais et qui a ses failles. On vit cette aventure avec William entre son excitation, ses peurs et ses pleurs, comme un petit frère qu’on veut consoler. On grandit avec lui, on avance vers la maturité. Un voyage initiatique presque.
D’une écriture très travaillée, d’une culture toujours complète, Louis Lucas nous partage sa passion des mots en poésie. Le petit plus : la visite guidée de l’île de Guernesey.
Comme à son habitude, il nous a concocté une fin surprenante. Est-ce d’ailleurs une fin car il nous embarque vers une autre île et un autre mystère ?
Vivement le deuxième tome car on veut savoir.
Lire du Louis Lucas c’est comme retrouver un grand frère ou un vieux copain. On est en terrain connu et rien de mal ne peut nous arriver.
Alors prêt(e)s pour l’aventure ?!
Pouvez-vous vous présenter en tant qu’écrivain ?
Je m’appelle Louis LUCAS, j’ai 35 ans et je réside dans les Hauts-de-France, une région à laquelle je suis très attaché. Dans mon esprit, je suis écrivain depuis l’âge de sept ans, depuis mes premiers vers enfantins, mais je n’ai réellement concrétisé ce « statut » que l’an dernier avec la parution de mon premier roman. Écrire a toujours fait partie de ma vie même si cela n’a pas toujours été de la fiction. Lorsque j’étais au lycée, je rêvais d’être poète, à l’université, je voulais devenir critique rock et puis progressivement la fiction s’est invitée dans ma vie.
Comment êtes-vous entrée dans le milieu littéraire ?
Le milieu littéraire, je l’ai longtemps abordé en tant qu’observateur par le biais des critiques de livres, de bandes-dessinées que j’écrivais à la fois pour le webzine culturel dont je m’occupais puis sur Babelio. J’ai toujours été un lecteur vorace et curieux, piochant ma « nourriture » autant dans les romans, les essais et les recueils que dans les magazines ou les mangas.
Ce cheminement culturel m’a amené progressivement vers l’écriture et a donné lieu à plusieurs oeuvres inachevées jusqu’à ce que « L’objet de mon affection » devienne une évidence, une priorité.
Pouvez-vous nous présenter vos livres ?
A ce jour, j’ai écrit deux romans et je travaille sur le troisième. Le premier s’intitule « L’objet de mon affection » et est paru en avril 2017 chez Edilivre. Il s’agit d’une romance psychologique, une histoire d’amour racontée essentiellement d’un point de vue masculin.
Contrairement à ce qui était initialement prévu, mon deuxième roman est dans un genre diamétralement opposé au premier puisqu’il s’agit d’un roman d’aventures. L’histoire s’est imposée à moi d’une manière totalement inattendue alors que je regardais le ciel, perdu dans mes rêveries. L’idée est de proposer au lecteur une série de romans dont le personnage principal est William Burghendin, un jeune garçon de dix ans particulièrement débrouillard. Dans chaque tome, le jeune héros aura une énigme à résoudre et les péripéties feront que l’action se situera à chaque fois en un lieu différent. Dans le premier opus, « L’énigme Herbindung », l’histoire se déroule en partie sur l’île de Guernesey.
Pouvez-vous nous parler, et présenter vos projets futurs ?
Je travaille actuellement sur le deuxième tome des « Aventures de William Burghendin » que j’espère pouvoir sortir aux alentours de septembre. Le concept que j’ai mis en place suppose beaucoup de recherches et par respect pour mes lecteurs, j’accorde une grande importance aux détails et tout particulièrement aux lieux qui nourrissent l’intrigue.
J’ai également d’autres projets en tête, mais, pour l’instant, ma priorité va au deuxième tome des « Aventures de William Burghendin ». Je ne souhaite me fixer dans aucun genre particulier et il n’est pas impossible que je me frotte un jour ou l’autre au théâtre, à la poésie ou au roman policier.
Quelles sont vos motivations à écrire des histoires ?
Lorsque j’écris, je n’ai pas de plan établi. Tout part d’une sensation, d’une constatation même si, bien souvent, je trouve la matière première de mes écrits dans mes rêves. On peut dire en quelque sorte que j’ai un imaginaire onirique. Je ne m’impose qu’une seule règle à vrai dire : proposer des oeuvres littéraires mais toujours accessibles.
L’écriture, vous sert-elle de résilience ?
Le terme est un peu fort à mon goût, mais je ne peux nier qu’écrire m’aide à mieux comprendre le monde qui m’entoure, à décrypter des émotions, à appréhender certains souvenirs enfouis. Je fais une différence stricte entre le moi personnel et le moi littéraire et c’est pour cette raison que j’écris sous pseudonyme. Je me nourris de mon expérience, de mon entourage pour étoffer mes personnages mais aucun d’eux n’est un alter-ego de papier.
Quelle est la question jamais entendue que vous rêveriez que l’on vous pose ? (Écrivez-la et répondez-y)
Je parsème mes romans de références, de clins d’oeil, parfois si bien dissimulés que je me demande si je ne suis pas le seul à les voir. Je n’ai donc pas en tête une question précise mais si elle pouvait tourner autour de l’un de ces « petits détails », cela me remplirait de joie.
Pensez-vous qu’écrire c’est vivre la réalité de son imagination ?
C’est une question hautement philosophique à laquelle il est difficile de donner une réponse courte. Un roman est par définition une fiction même lorsqu’il s’inspire de faits réels… pourtant les personnages à qui l’on donne vie, que l’on fait grandir, à qui l’on offre des émotions, à qui l’on façonne un caractère, semblent souvent plus réels que les personnes que l’on croise chaque jour et dont on ne sait pas grand chose. Je pense que lorsque l’on est auteur, l’imagination est un refuge, un ailleurs dans lequel on se sent aussi bien, si ce n’est mieux, que dans la réalité. L’imaginaire le plus réaliste, le plus plausible reste un imaginaire. Il a une finalité. Il en va de même pour la trajectoire des personnages, quel que soit le niveau de complexité de l’histoire. Pour répondre à votre question, je pense en effet que par certains aspects, on vit la réalité de son imagination en prenant la plume.
Quel est votre roman préféré ?
Si je ne devais en citer qu’un, ce ne serait pas mon préféré mais celui qui a tout déclenché : « Le prince blessé » de René Barjavel. Pour la première fois, j’ai ressenti un manque en lisant un roman et c’est à ce moment précis de mon parcours de lecteur que j’ai pris conscience du pouvoir des mots, du déluge d’émotions qu’un roman pouvait faire naître.
Votre pire souvenir lors d’une dédicace ?
Une dame s’approche de mon stand et me pose des questions sur mon roman. Nous discutons pendant dix bonnes minutes à l’issue desquelles, elle me dit : « Je vais vous le prendre ». Je m’empresse de saisir un exemplaire de mon roman ainsi qu’un crayon et lui demande avec un sourire béat : « Je le dédicace à quel nom ? ». Elle me regarde, surprise puis me montre ma carte de visite : « Je parlais de votre carte de visite ».
Quel est votre genre préféré lors de vos compositions ?
Je n’ai aucun genre préféré. Mon premier roman était une histoire d’amour, le deuxième, un roman d’aventures. Pourquoi s’astreindre à un genre ? Un auteur doit, à mon sens, savoir se mettre en danger. C’est la meilleure façon de garder sa passion intacte !
Qu’attendez-vous de vos ouvrages ? De vos lecteurs ?
Comme tout auteur, je rêve que mes romans traversent le temps, qu’ils soient découverts puis redécouverts, que toute la complexité de ma plume, ces petits détails que j’évoquais précédemment, soient appréciées comme de doux secrets.
Ce que j’attends de mes lecteurs ? Qu’ils parlent autour d’eux de mes romans, qu’ils prêtent mes romans, qu’ils viennent m’en parler car cela donne lieu à chaque fois à des conversations passionnantes. Les lecteurs voient souvent des détails dont je n’avais pas forcément conscience et je suis surpris parfois par ce qu’ils ont apprécié dans l’histoire.
Si vous deviez dire un mot pour vos lecteurs, quel serait-il ?
Si je vis ce rêve, c’est grâce à vous alors un grand MERCI !
Présentez-nous votre ouvrage?
Comme l’indique la quatrième de couverture de mon roman : la vie est un parcours semé d’embûches qu’il est préférable d’emprunter à deux. Mais comment choisir son partenaire ? Faut-il attendre que le destin vienne jouer sa partition avant de s’engager ? Quelle influence ce partenaire aura sur nos rêves, nos idéaux, nos projets ? Le coup de foudre et la passion sont-ils seulement de grands mythes qui tendent à redorer le blason éculé de l’amour ? Avec un soupçon de psychologie, un chouïa de suspense, une pincée d’humour, le tout saupoudré d’ingrédients secrets, « L’objet de mon affection » propulse
son héros, Léo, dans les méandres de l’amour et tente, vainement, de répondre à quelques unes de ces questions.
Pourquoi avoir écrit ce livre ?
L’écriture fait partie intégrante de ma vie depuis l’enfance. Des ébauches de poèmes aux premiers essais romanesques, d’innombrables oeuvres inachevées jalonnaient jusqu’à
présent mon parcours d’apprenti écrivain. Mon imagination fourmille en permanence d’historiettes qui réclament mon attention mais ma plume avait besoin de temps pour mûrir et digérer tous ces romans, ces films, ces bandes-dessinées, ces oeuvres culturelles qui
m’ont un jour marqué. Lorsque j’ai entamé l’écriture de « L’objet de mon affection », j’ai tout de suite su que s’il
ne devait y avoir qu’un seul roman, ce serait celui-là car cette histoire répondait à l’idéal vers lequel je tends : offrir au lecteur un voyage émotionnel qui soit à la fois littéraire et accessible.
À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
« L’objet de mon affection » ne s’adresse à aucun public en particulier même s’il plaira plus volontiers aux amateurs de romans psychologiques.
Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Il n’y a pas réellement de message dans « L’objet de mon affection » mais plutôt une
volonté de sortir des archétypes, de donner vie à des personnages qui ne sont ni bons, ni mauvais, seulement imparfaits, capables du meilleur comme du pire à l’image du monde dans lequel ils évoluent, ni noir, ni blanc mais constitué d’une multitude de nuances de gris.
Où puisez-vous votre inspiration ?
Un film, un livre, une musique, une discussion, quelques mots glanés ici ou là, tout instant de vie, qu’il soit réel ou fictif trouve un écho dans mes écrits. Dès lors que cela me marque, il y a de grandes chances pour que cela renaisse sous une forme ou une autre dans un roman, un poème ou une nouvelle. Lorsque j’écris, je n’ai aucun plan établi. Je laisse les mots venir à moi.
Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
J’ai plusieurs idées de romans qui se chevauchent, certaines dans la droite lignée de « L’objet de mon affection », d’autres à l’opposé.
Un dernier mot pour les lecteurs ?
Merci !
L'objet de mon affection
Anonyme sur Edilivre
Je recommande
Je n’ai aucune qualité particulière pour émettre un avis éclairé sur un livre et n’en suis donc qu’un simple lecteur. Sans en faire une longue chronique, je voudrais dire que : - On peut sans doute émettre deux petites critiques. Comme souvent chez les auteurs n’ayant pas encore une carrière considérable derrière eux, on retrouve dans le roman le thème très présent de « l’écrivain ». Ce n’est pas gênant ici mais cela signe un peu comme un premier roman (même si ce n’est pas le premier…). Aussi peut être un peu trop de découpages en chapitres. Cela présente certes l’avantage de faire au moins une page de plus à chaque fois, mais trop, je trouve que cela se voit. (On voit aussi quelques fautes d’orthographe, mais il en reste toujours et on s’en moque un peu) - Pour le reste et d’ailleurs pour l’essentiel : - J’ai passé un excellent moment à faire cette découverte. A lire l’extrait proposé, je craignais une « romance ». J’ai horreur des romances. Alors oui, c’est une histoire d’amour et je continue de penser qu’il y a des choses plus intéressantes et plus concernantes aujourd’hui que des histoires d’amour, mais « L’objet de mon affection » est un roman parfaitement écrit, avec un vocabulaire riche et un langage comme on aimerait en lire partout. L’écriture est fluide, agréable. - Le montage des scènes est parfait. Les digressions, toujours nécessaires si on ne veut pas réduire un roman à dix lignes, viennent sans artifice. Elles sont variées et intéressantes. - Le dénouement réserve des surprises sans que ce soit là le seul attrait du livre (comme c’est affligeant les livres dont le seul intérêt se trouve dans les trois dernières pages). La fin ici surprend. Elle éclaire l’ensemble d’un autre jour en lui donnant finalement une profondeur qu’il n’aurait pas eu autrement. Je trouve que ce livre mériterait de trouver un éditeur au sens complet du terme, et je vous en recommande pour ma part la lecture.
Anonyme sur Edilivre
Un livre super
Quel livre, surprenant. La fin est juste inattendue, bravo Louis Lucas pour ton roman !
Anonyme sur Edilivre
Bonne lecture
très beau livre .Dès que l on commence on a du mal a le lacher .
Anonyme sur Edilivre
Surprenant
J'ai vraiment apprécié la lecture de ce roman . Une très belle histoire d'amour et surtout une fin Surprenante. Dès le commencement on a hâte de connaître la suite. Ce livre vous absorbe du début à la fin . Félicitations à Louis Lucas
Anonyme sur Edilivre
Superbe
Très belle histoire. Ce roman m'a donné goût à la lecture.Félicitations à Louis Lucas. Dès le commencement on a hâte de connaître la fin,qui d'ailleurs est très surprenante. Je recommande fortement ce roman.
Anonyme sur Edilivre
L' histoire m'a beaucoup plus, ce livre me redonne goût à la lecture..et la fin est supprenante et tellement inattendue. Une belle œuvre...
L'objet de mon affection
Anonyme sur Edilivre
Une très belle histoire, on reste scotché jusqu au final qui est inattendu. J' ai apprécié ce roman en espérant en lire d' autres du même auteur. Félicitations.
Anonyme sur Edilivre
une belle histoire que l'on a envie de lire jusqu'au bout,un roman bien écrit sur la vie et la grande question que l'on peut se poser sur l'amour,sur celui ou celle qui nous est destine et tous les sentiments qui nous traversent et dont on doit tenir compte si on veut etre heureux.des passages amusants aussi et de belles descriptions.
Mon avis : Je tiens à dire un grand merci à Louis Lucas, l’auteur, pour m’avoir permis de lire son roman. En effet, ce service presse est tout à fait étonnant.
J’apprécie toujours les échanges que j’ai avec Louis, en effet, en plus d’avoir écrit un bon roman, on se rend très vite compte qu’il est intéressant et très cultivé. C’est vraiment très agréable.
J’ai beaucoup aimé la délicatesse, la poésie et la subtilité qui se dégage de ce roman. Il se lit très rapidement parce qu’il n’est pas très épais mais cette impression de « trop peu » est rapidement équilibrée par la beauté de la plume.
On fait la rencontre de Léo, dans un train en provenance de Rouen et en direction de Paris. Jeune homme très discret, il beaucoup de temps le nez dans les romans ou à observer les gens dans le train. Il se perd dans les contemplations des gens, des paysages. Doux et rêveur, il est un jeune homme très intéressant. On dirait qu’il sort tout droit d’un roman du XIXème siècle tant il aspire aux mêmes qualités que les hommes de ce dit siècle. C’est une belle sensibilité masculine qui peut, par moment, cruellement manquer dans les romans modernes. Ici, on est servi avec Léo.
Lors d’un trajet en train, Léo fait la rencontre d’Olivia, une jeune femme très belle, sensible et elle aussi très intelligente.
J’ai beaucoup apprécié la fragilité et la douceur qui se sont émanées de cette rencontre aussi hasardeuse fut-elle dans ce train. J’adore la poésie des mots de l’auteur. C’est vraiment un beau livre.
Léo n’a pas envie de quitter Olivia, ni ce train qui lui a permis de découvrir une femme exceptionnelle. Cependant, s’il vient sur Paris c’est pour être avec son amie Julia. Tout oppose ces jeunes personnes. C’est vraiment un couple étrange où l’on dirait que tout est fait mécaniquement et que Léo est avec Julia pour ne pas être seul. J’ai trouvé ce couple déstabilisant et désarmant.
Léo rejoint Julia sans grande conviction, par habitude. On suit leur routine sans amour de sa part. L’aveuglement de Julia sur les sentiments de Léo à son égard est alarmant. Comment fait-elle pour ne pas se rendre compte de ça ? Personnellement, je pense que je m’en serai rendu compte.
Léo retrouve Olivia a quelques reprises, il apprend à la connaître, à l’apprivoiser et j’ai adoré ce petit couple qui commençait à prendre de l’ampleur mais en gardant un côté très mystérieux. On a l’impression qu’Olivia échappe constamment à l’emprise de Léo. En effet, elle disparaît, garde le silence puis revient. S’en est déroutant à certains moments. Cependant, j’étais un peu mal pour Julia jusqu’à ce que l’intrigue atteigne un point culminant et que toute la culpabilité s’est envolée en un rien de temps.
La fin du roman est assez surprenante. J’ai été surprise au début puis… Après mure réflexion, je me suis rendue compte que cette fin était aussi belle que le reste du roman. Poétique et surprenante. J’invite chaque lecteur à se perdre dans les mots de Louis Lucas. La plume de Louis Lucas est très prenante, belle et hyper poétique. On passe vraiment un excellent moment avec ce petit roman très chouette.
Ma note : 18/20
Ce récit écrit par un jeune auteur de la région est un petit bijou!! Enfin, un joli livre: une écriture légère mais travaillée. C’est un vrai plaisir à lire : un vocabulaire riche et varié, de nombreuses références culturelles (mon chouchou: LESTAT d’Anne RICE y est cité) sans aucune lourdeur. Louis Lucas met à l’honneur notre jolie langue française avec de nombreuses références littéraires et musicales « Leo songea à Kurt Cobain et aux paroles d’Aneurysm dans lesquelles l’ange grunge maudissait l’effet que sa Love lui procurait. « I love you so much that makes me sick « ». (Page 62).
Tout en passion et en douceur, ce roman vous régalera par cette sympathique histoire d’amour et certains constats. Loin de donner des leçons, il nous propose une vision de la vie entre rêve, désillusion et questionnement.
Comme une critique de notre société actuelle, vivez avec Léo les difficultés des relations humaines avec une surprise à la fin.
Après cette lecture, je me suis sentie si nostalgique et cependant, si pleine d’espoir.
Et, honnêtement, on a tous déjà imaginé ou jaugé la vie d’une personne en fonction de ses vêtements ou de son attitude? On ne me jette pas la pierre, merci.
Et, surtout merci Louis Lucas pour ce délicieux moment de réflexion.
Entre poésie et onirisme, pourquoi ne pas être le prochain Objet d’affection de Louis Lucas?
Axelle Georges.
Un roman sentimental et psychologique intitulé L’Objet de mon affection, voici ce que nous propose cet auteur débutant. Débutant? Pas vraiment, puisque Louis Lucas a noirci une grande quantité de pages depuis son enfance. Des poèmes, des romans inachevés…
Avec ce premier livre paru chez Edilivre, Louis Lucas a mené un projet littéraire jusqu’à son terme, et avec tous les brouillons que notre auteur doit conserver endormis dans ses tiroirs, nul doute que de nouveaux ouvrages retravaillés et finalisés devraient voir le jour dans les années qui viennent.
Je n’ai pas encore lu le livre de Louis Lucas, donc je ne vous dirai rien pour l’instant de cette histoire d’amour visiblement tourmentée qui débute dans un train, cadre romanesque s’il en est. Je vous invite donc à ne pas rester sur le quai et à suivre de près la carrière naissante de Louis Lucas.
Pour ce faire, vous pouvez commencer par lire l’interview de l’auteur sur le site Edilivre. Vous trouverez également en bas de la page de présentation du livre sur le site Edilivre une liste de blogs qui ont déjà chroniqué le livre de Louis Lucas.
Quentin sur FNAC.com
Un excellent roman au regard tout en nuance…
Un excellent roman… La plume de l’auteur est fluide, précise et les mots nous font voyager à travers une belle histoire à la fin très surprenante. L’émotion de cette histoire sort du lot grâce au regard de l’auteur. Un regard particulier, sensible, attentif, contemplatif, tout en nuance, qui sert son propos, sa réflexion sur les rapports amoureux et la consistance de ses personnages, tous parfaitement dessinés. La fin est parfaitement amenée, donnant toute sa force au récit. Bravo ! Pour un premier roman, c’est vraiment très abouti et cela donne envie de très vite découvrir la suite des écrits de l’auteur.
L'objet de mon affection
Emmanuelle G sur Amazon et Littérature et français (Blog)
Je tiens à remercier Edilivre et l'auteur pour leur confiance.
Ce roman c'est l'histoire de Leo, un rêveur un peu marginal qui fait la rencontre d'Olivia dans le train qui le ramène auprès de sa compagne Julia... Il va devoir faire des choix...
J'ai adoré le style d'écriture à la fois léger et puissant, les mots si bien choisis qu'ils créent en vous une image précise tellement belle ! Ce roman c'est une belle histoire, celle de l'amour, de la vie...
Mention spéciale aussi aux nombreuses références littéraires et artistiques qui font plaisir aux connaisseurs...
Bon il reste des coquilles, des verbes mal conjugués etc qui m'ont un peu gênée mais en dehors de ça c'est vraiment un très belle découverte...
D'ailleurs on parle de cette fin ? Alors pour une fois j'avais RIEN vu venir !! et pourtant en général ... J'ai adoré !!
Bonne lecture !
Litteratureetfrancais.com
Lou L sur Amazon et Lou des bois (Blog)
Nous suivons les aventures de Léo, un amoureux de l'écriture qui va voir Julia, sa "copine" à Paris. Mais un jour, durant son trajet en train, il fait la connaissance d'Olivia. Ils discutent beaucoup et finissent par fixer un rendez-vous, finalement, le temps passe et ils s'éloignent. Olivia disparaît de la circulation et Léo se lance pleinement dans une relation avec Julia. Plus tard, il apprend qu'elle est enceinte et il doit faire le choix entre assumer son rôle ou se consacrer pleinement à sa passion. Plus le temps passe, plus leurs rapports se dégradent et ils doivent décider de la suite...
J'ai été étrangement surprise par ce livre. D'abord parce qu'il y a énormément d'événements qu'on ne prévoit pas et la fin nous laisse sans voix. Personnellement, je ne m'y attendais pas du tout, c'est très bien mené et cela nous laisse sur une très très bonne note.
Ce que je peux reprocher à ce roman, ce sont les longueurs. A de nombreux moments, j'avais l'impression que des passages n'apportaient rien à l'histoire et alourdissaient l'histoire. Mais cela n'empêche pas le fait que j'ai apprécié ma lecture.
Le style de l'auteur est assez efficace : simple et concis.
On se plonge dans l'histoire, on est absorbé et on souhaite découvrir la suite. Plus on tourne de pages, plus l'histoire devient addictive.
C'est un roman qui questionne sur les rapports humains entre coup de foudre et confort, trahison et passion. Bref, il nous transporte le temps de quelques heures pour nous divertir.
Je remercie naturellement l'auteur de m'avoir fait confiance et de m'avoir donné l'opportunité de lire son oeuvre.
A porter de mots sur Amazon et A travers les mots (Blog)
Dans ce roman nous suivons Léo qui vit à Rouen et qui prend le train pour se rendre à Paris rejoindre sa petite amie Julia .Dans ce train il fera la connaissance d'Olivia avec qui il parlera beaucoup de littérature et de musique,s'entendant bien avec elle il lui propose de se revoir .Mais le temps passe et ils ne se reverront que très peu.Léo reste donc avec Julia avec qui il n'est pas heureux mais plusieurs événements vont l'obliger à faire des choix ....
Léo a t-il fait les bons choix ?
A vous de le découvrir ;)
Une très belle découverte ,ce roman est un coup de coeur .Une très belle histoire surprenante où chacun peut se retrouver.
La plume de l'auteur est fluide ,agréable et addictive,le suspens est au rendez -vous ,on rentre vite dans l'histoire on veut absolument découvrir le dénouement de cette histoire .Ce roman est tellement addictif qu'on ne se voit pas tourner les pages .Quand a la fin je ne m'attendais pas du tout a cela ,une fin très surprenante mais je ne vous en dit pas plus et je vous laisse suivre ce lien pour découvrir par vous même cette magnifique histoire vous ne serez pas déçu,ce fut pour moi une merveilleuse découverte .
Je remercie Louis lucas pour sa confiance mais aussi de m'avoir permis de découvrir son roman en service presse via le site simplement pro.
Sixte sur Les papotages de Sixte (blog) et Amazon
Je dois dire que les toutes premières pages ne m’ont pas convaincue. J’avais l’impression de lire quelque chose d’assez cliché sans vraiment l’être : une sensation que je n’aime pas trop et qui m’arrive de temps en temps avec la littérature contemporaine, celle de lire quelque chose qui se voudrait original mais qui ne l’est pas vraiment. Cependant, j’ai fini par bien plus accrocher à ce roman, et finalement, à lui reconnaître une certaine profondeur qui m’a permis non seulement de m’attacher aux personnages, mais aussi de m’y identifier.
Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce roman, c’est la profondeur de l’analyse des personnages. L’Objet de mon affection n’est pas une suite de rencontres, d’histoires et de péripéties : j’insiste au contraire sur l’effort de l’auteur pour proposer des personnages complexes, avec une psychologie très réaliste. Louis Lucas aborde par le biais de ses personnages des sujets modernes et compliqués (le doute, la routine, le désir d’être quelqu’un d’autre…) qui donnent un vrai sens à son roman, voire plusieurs. Moi qui aime les personnages approfondis, avec des défauts, des doutes, j’ai été servie : on admire par les personnages de ce roman, mais on les comprend et on s’y identifie réellement. Finalement, je trouve qu’à travers ses personnages, cette histoire s’intéresse presque à un problème de génération : grandir, évoluer, sans savoir si on le fait de la manière dont il le faudrait/dont on le voudrait. Et puis aussi, la question de l’amour, de la sécurité, et celle de la passion amoureuse. Tout cela fait de ce roman une histoire moderne, actuelle, mais en même temps assez intemporelle. J’ajouterais également que l’intrigue est bien ficelée, et que l’histoire simple des premières pages vient autant se complexifier que la personnalité des personnages, avec un dénouement que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.
Pendant ma lecture, j’ai eu l’impression que l’auteur avait mis beaucoup de lui-même dans son roman : pas forcément son histoire, car je ne la connais pas, mais entre l’importante part de psychologie et la multitude de références culturelles, j’ai ressenti quelque chose de très réel derrière tout cela. Les amateurs de musique et de littérature apprécieront d’ailleurs ces nombreux clins d’œil à une culture autant classique que plus contemporaine.
En ce qui concerne l’écriture, je demeure assez partagée, et du coup, un brin insatisfaite. Louis Lucas sait très bien écrire : certains phrases sont musicales, percutantes quand d’autres, malheureusement, se perdent dans trop de complexité. Je regrette quelques longueurs dans les descriptions, qui viennent alourdir un style qui pourtant en étant plus stable, plus épuré, ne m’aurait pas perdue. Quelques coquilles viennent également gâcher le plaisir de la lecture, et pour le coup, c’est vraiment dommage. J’en suis ressortie avec l’idée que l’auteur avait encore le besoin (et le temps, d’ailleurs…) de prendre encore un peu d’assurance, mais après tout, c’est souvent le cas des premiers romans.
Une belle histoire, donc, qui ne cherche pas à mentir : dans une histoire simple, Louis Lucas parvient à mettre en lumière la complexité qu’on peut trouver dans le quotidien de chacun.
Anonyme sur Amazon
Tout d'abord, je tiens à remercier l'auteur, Louis Lucas, ainsi que les éditions Edilivre pour m'avoir envoyé ce roman en service presse.
L'objet de mon affection est un roman purement psychlogique ce qui a été très dure pour moi au commencement.
Mais une fois habitué, je me suis vite prise dedans.
C'est une très belle histoire sur la vie, nous ne pouvons pas décroché jusqu'à la très surprenante fin.
L'écriture est fluide, aérée, sans fioritures. L'histoire est bien menée.
Je recommande donc ce roman très original et je mets le note de 5/5 à l'auteur, Louis Lucas.
Justine sur Amazon
Il y est question d'un jeune homme nommé Léo, un garçon cultivé, rempli de bonnes intentions.
Léo a une amie, Julia, qu'il côtoye depuis un certain temps sans être vraiment attaché à elle. Souvent il la rejoint en train sans grande conviction et puis un jour il fait un voyage de trop..
La plume de l'auteur est, pour moi, dans un style d'antan, les mots sont si bien utilisés ! Louis emploie un vocabulaire rarement rencontré de nos jours, une banale scène d'amour est détaillée de manière suptile. Ainsi je dirais que l'écriture est délicate, pleine de finesse. Je recommande cette histoire avec un final pour le moins surprenant 😍
L'objet de mon affection
Merci à l'auteur de m'avoir proposé son roman.
Nous sommes en compagnie de Léo, qui prend le train de Rouen pour aller à Paris. C'est un jour, qu'il rencontre Olivia, une rencontre banale mais qui va faire basculer sa vie et remettre tout en question, y compris son couple avec Julia.
C'est le genre de roman auquel je n'aime pas tomber. Car pour moi, la sincérité et la fidélité sont un point clé dans un couple. Quand on aime vraiment, on ne pense pas à quelqu'un d'autre. Ce roman part plutôt mal en vue de la quatrième de couverture et du début de livre. Malgré tout, j'ai continué de le lire pour pouvoir donner un avis même si pour être franche, je n'ai pas accroché.
C'est un roman contemporain et psychologique, auquel la réalité se confond beaucoup avec fiction, ce qui nous permet de s'y mettre vraiment. Mais pour ma part, cela a créé une boule au ventre et je n'ai pas du tout passer un bon moment. Quand tu as des doutes sur ton couple, tu réfléchis plus, tu pars, car je trouve que cela ne sert à rien. Mais Léo lui, se prend la tête sur tout et rien finalement et je me mets à la place de Julia, sa compagne. Cependant, j'ai voulu savoir la fin.
La plume est fluide, aérée et l'histoire est vraiment bien détaillée. Il faut rentrer dedans pour pouvoir la vivre a 100%. Les rebondissements sont bien menés et l'ultimatum mis au bon moment. La fin n'était pas vue d'avance ce qui est plutôt un bon point en quelque sorte.
Pour résumé, car je n'ai pas particulièrement apprécié cette lecture et j'en suis désolée, cela a coincé au début et c'est vraiment personnel pour ma part. Je n'ai pas su me fondre totalement dedans, même si l'auteur a su mener son histoire a bien. Mais a bien y réfléchir avec le recul, cela peut arriver à n'importe qui et peut parfois, prendre en dépourvu. Je vous invite tout de même à lire ce roman et vous faire votre propre idée sur la question, et par la suite, me donner votre avis ?!
Cindy Buczenski sur Amazon
Ce roman est une véritable surprise, bonne ou mauvaise, chacun se fera son opinion. Le dénouement de l'histoire est étonnant et à mon sens tout le génie du livre réside dans les dernières pages...!
La plume de l'auteur a son caractère propre, elle n'est pas passe-partout. Marquée par des références culturelles nombreuses et variées, elle est parfaitement maîtrisée. Chaque mot est choisi avec soin et apporte à chaque passage du livre une précision très fine.
Ces 200 pages partagées avec Léo, le personnage principal, sont un véritable cheminement psychologique. On lit, on s'interroge. On ne trouve pas toutes les réponses mais on y réfléchit.
Parfois, on s'y perd, parfois on n'est pas très sûr de ce vers quoi on se dirige... Mais la fin du roman vaut bien la peine qu'on s'égare un peu...
Delphine sur Amazon
Que dire? Pour un premier roman de mon ami et en toute à sincérité, J'ADORE! Quelques passages un peu longs mais une fin tellement inattendue! J'ai lu les critiques et je ne trouve pas du tout que l'histoire est déjà!!! Je recommande vivement afin que l'auteur puisse poursuivre son rêve et sa passion! J'ai hâte de lire le second roman qui j'espère arrive bientôt ....
Fifrildi sur Babelio
Je ne m'y attendais pas du tout mais... c'est un petit coup de coeur. Les quelques lignes données en quatrième de couverture ne m'inspiraient pas plus que cela.
Léo vit à Rouen et prend le train pour se rendre à Paris. Je prends le train tous les jours depuis plus de 20 ans et je dois dire que ce passage avait un réel goût d'authenticité. Il y croise la route d'Olivia mais voilà il n'est pas libre, il y a Julia.
Cette rencontre va tout remettre en question... et si Léo se trompait de chemin ? Sa vie avec Julia ne le rend pas heureux mais au fil de l'histoire plusieurs événements vont se produire. Léo va-t-il rester maître de son destin ? À un moment donné, j'ai vraiment senti le suspense monter... est-ce que Léo va répondre à l'ultimatum de Julia, tout en me demandant si j'en avais envie ou pas ? de rebondissement en rebondissement, j'ai vraiment dû m'accrocher aux mots pour ne pas aller zieuter quelques lignes de la fin.
La fin ? Je n'en dirai rien. Il faudra le lire !
J'ai passé un excellent moment de lecture, merci Geodaney ;-)
PS : ajouter à ma PAL L'homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy et le prince blessé de René Barjavel.
Talou61 sur Babelio
Une très belle histoire d'amour comme je les aime...
Très beau style servi par une plume alerte et érudite.
Merci pour ces moments pleins de tendresse masculine !
AMR sur Babelio
J'ai eu l'occasion d'échanger avec Louis Lucas sur Babelio et sur les réseaux sociaux littéraires que je fréquente et eu naturellement envie de lire son livre, L'Objet de mon affection…
Léo, le héros de ce roman éprouve le besoin de rechercher « un objet potentiel d'affection chaque fois qu'il se [trouve] pour une durée déterminée dans un lieu public, dans les transports en commun ou dans une réunion familiale ».
Cet objet, le plus souvent de sexe féminin, est plus l'occasion de fantasmer solitairement que d'échanger véritablement : « il se contentait de regards furtifs et repartait la plupart du temps bredouille mais la tête emplie de rêves, d'historiettes qu'il se racontait au cours desquelles son assurance avait séduit l'être élu et aboutissait à une conclusion digne d'un conte de fées. Il ne ressentait aucune inclinaison sentimentaliste et maudissait en toute occasion la sensiblerie, refusant de reconnaître les rêves de midinettes qui jalonnaient parfois son esprit, à défaut de son coeur ».
La présentation du roman par son auteur nous prévient que le parcours de Léo sera semé d'embûches.
Après quelques pages, je me croyais dans une romance un peu mièvre et sans grand intérêt… Mais ce livre est bien plus que ça, c'est un roman sur une rencontre, sur le devenir d'un couple installé dans la routine, sur la paternité mais aussi sur la lecture, sur le désir d'écrire et son corollaire, l'inspiration, sur le sens de la littérature, sur le rôle de la musique, sur la force de l'inconscient…
Le héros principal fait l'objet d'un important travail de la part de son auteur et cela place ce roman au niveau du portrait, de l'analyse psychologique. Léo se réfugie très souvent dans la lecture pour supporter son quotidien et y puise « les éléments nécessaires à l'élaboration de son projet de vie ». Même si nous lisons une fiction, dans laquelle toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait pure coïncidence, de nombreux lecteurs et lectrices se reconnaitront.
Louis Lucas réussit à tenir son lectorat en haleine car un certain mystère entoure Olivia, la jeune femme rencontrée dans le train ; par ailleurs, on s'attache un peu au petit couple sympathique formé par Léo et Julia, mal assortis mais touchants dans les difficultés rencontrées.
L'intertextualité donne des pistes sur les caractères des personnages grâce aux livres qu'ils lisent ou ont lus, le Parfum de Patrick Süskind, La Nuit des temps de René Barjavel, L'homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy, Vestire gli ignudi de Luigi Pirandello, le Passe-muraille de Marcel Aymé ou encore le prince blessé, de René Barjavel ; le cinéma est présent avec l'oeuvre de Federico Fellini, un film de Michael Crichton, L'Auberge espagnole de Cédric Klapisch et le fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet ; la peinture est aussi évoquée avec Van Gogh et Utrillo…
Je suis personnellement assez sensible aux ambiances musicales qui peuvent accompagner une oeuvre littéraire et la musique joue également un rôle important dans ce roman, du classique au rock alternatif en passant par des tubes dansants italiens (Wagner, Mozart, Nirvana, P. J. Harvey, Madrugada, Philippe Prohom, Craig Armstrong, Nick Cave, Kylie Minogue, Llama Farmers, David Bowie, The Gathering, Interpol, Pupo, al Bano, Romina Power, The Verve, David Eugene Edwards…) et pourrait servir de playlist en fond sonore : « à travers les mots, la musique, il cherchait sans cesse un guide, un sens à donner à son existence ». Personnellement, j'avoue que j'ai recherché qui étaient les artistes que je ne connaissais pas afin de savoir à quel univers musical les rattacher.
Léo a une personnalité particulièrement complexe et il n'est pas aisé à suivre dans ses «pérégrinations freudiennes » ; il est décrit comme un personnage inspiré d'un livre d'Anne Rice : « comme Louis dans Entretien avec un vampire, il arpentait l'existence en vampire moderne, soucieux de se sustenter régulièrement non avec un litre d'hémoglobine mais avec une kyrielle de conseils, un mode de vie vaguement élaboré et des rêves mieux définis que les siens ».
J'ai cependant deux réserves à formuler… En décalage complet avec le monde du travail, dans une attitude d'antijeu face à la vie, Léo nous entraine dans des développements narratifs assez ennuyeux sur l'administration territoriale dans laquelle il espère vainement faire carrière, sur les préparatifs de la naissance de son enfant, ou autres digressions contingentes. Autant j'ai pu trouver un intérêt dans l'évocation de l'écriture, de la littérature et des arts, autant j'avoue avoir buté sur ce genre de longs passages, peu utiles selon moi à l'échafaudage du récit.
En outre, j'ai relevé plusieurs coquilles dans la version numérique de ce livre qui ont pu parasiter ma lecture.
Mais la fin est magistrale, imprévisible, bien ficelée ; on ne comprend vraiment qu'au dernier chapitre où Louis Lucas voulait emmener ses lecteurs et, pour cela, je dis « bravo ! ».
L'Objet de mon affection est un titre énigmatique, abstrait, qui tient finalement ses promesses : au-delà de ce sentiment d'amitié, de tendresse ou d'attachement pour quelqu'un, le noeud thématique devient ici presque pathologique, mais au sens aristotélicien… C'est un voyage dans l'inconscient, l'intime qui va bouleverser la vie du personnage principal, tout cela parce qu'il a pris un certain train.
À lire.